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Quels sports pratiquent les bouddhistes ?

Certains sports sont directement liés au bouddhisme comme le kung-fu et le taï-chi-chuan. Néanmoins, les moines bouddhistes pratiquent également des sports d’équipe comme le football et le basket-ball. Faisons un point sur ces sports pratiqués par les bouddhistes. Le kung-fu, sport emblématique du bouddhisme Tous ceux souhaitant intégrer un monastère bouddhiste sont obligés de connaitre le kung-fu. Cela ne veut pas dire que les célèbres combattants du monde exerçant le kung-fu ne sont que des moines. D’après le témoignage d’anciens résidents d’un monastère en ayant suivi toutes les pratiques, le kung-fu se nourrit du bouddhisme à partir du moment où un certain niveau est atteint. On peut donc pratiquer le kung-fu en dehors du bouddhisme; mais ce dernier devient indispensable si l’on veut atteindre le sommet dans cet art. Autrement dit, une connaissance approfondie de la religion bouddhiste ainsi que sa pratique sont nécessaires si l’on veut maîtriser le kung-fu et en devenir un grand maître. Une discipline rigoureuse est exigée pour en obtenir une haute maîtrise. Cela se fait exclusivement dans les temples reculés, loin des villes et même des villages. En effet, on peut passer des mois sur les montagnes afin d’atteindre le niveau souhaité. Pour les bouddhistes, le kung-fu est plus profond qu’on ne le pense. Il ne s’agit pas seulement d’un art de vivre ou d’une religion, c’est un moyen qui permet aux pratiquants de communiquer entre eux par la spiritualité. Le tai-chi-chuan, art martial traditionnel encore pratiqué Autre art martial, le Tai-Chi-Chuan a pour signification la "boxe du faîte suprême". Il a comme particularité de recourir à l’énergie vitale circulant dans le corps et aussi à un contrôle absolu de la respiration. L’objectif recherché est celui de ne pas avoir recours à une quelconque force musculaire mais à l’utilisation de sa puissance énergétique. Les gestes sont souples et lents comme un combat au ralenti. Puisque la respiration est au centre de l’exercice, elle doit également être lente et profonde. Les bouddhistes pratiquent ce sport pour la discipline qu’il requiert. Même les femmes âgées peuvent le pratiquer. Ce sport est idéal pour la méditation. Les autres sports pratiqués par les bouddhistes Les bouddhistes pratiquent d’autres arts martiaux comme le judo, le karaté et le taekwondo. Il faut reconnaître qu’ils excellent dans ces domaines au niveau mondial : ce qui leur permet de participer aux compétitions internationales telles que les jeux olympiques. Les bouddhistes sont en général tous sportifs. En effet, dans les écoles vietnamiennes par exemple, le sport est important dès les premières classes. La position accroupie notamment leur permet d’avoir le dos plus souple que celui des autres enfants du monde. Les personnes âgées également privilégient les sports comme la gymnastique. Les bouddhistes font aussi du jogging et les sports tels que le football sont aussi populaires chez eux. Au Tibet, on retrouve même des moines et des sœurs bouddhistes ayant participé à des matchs de basket-ball ou de football lors d’évènements visant à promouvoir la pratique du sport. Cela signifie que ces moines et ces sœurs y consacrent du temps dans leurs monastères : sinon ils ne seraient pas capables de jouer sur le terrain selon les règles. Le volley-ball est aussi apprécié parmi eux. En un mot, les bouddhistes pratiquent plus de sport qu’on ne le pense.

Le péché dans le bouddhisme

Lorsqu'on se penche sur les religions pour les étudier, il est un sujet récurrent qui suscite beaucoup de commentaires et d'interprétations, au point de déclencher de longues batailles doctrinales, voire de batailles tout court. Il s'agit du peché. Tout pratiquant de n'importe quelle religion se doit de se référer à la liste des actions interdites par celle ci. C'est le moyen pour lui d'affirmer son appartenance et sa foi, et de prouver sa valeur spirituelle dans un combat de tous les jours. Le Peché dans le bouddhisme Il n'y a pas à proprement parler de peché dans la religion bouddhiste. Ce n'est pas comme dans la religion chrétienne ou musulmane, dans lesquelles une liste bien établie de pechés tient lieu de ligne directrice pour les pratiquants pour espérer être admis au paradis après leur vie terrestre. Dans la religion bouddhiste, le peché n'est qu'une erreur de parcours, une erreur réparable, de laquelle le bouddhiste doit tirer un enseignement qui le tirera vers le haut. Dans le bouddhisme, l'action malheureuse (plutôt que de parler de peché) du pratiquant va entâcher son karma, et influer sur sa réincarnation future. Ce sont deux principes fondateurs de la religion bouddhiste. Les règles de conduite du bouddhiste Il est admis une liste de règles qui servent de principes directeurs à la vie du pratiquant. Parmis celles ci, celle de ne pas détruire un être vivant (en effet les bouddhistes pratiquant sont végétariens et se refusent à faire du mal à un animal, même pour se nourrir). La deuxième règle admise est de ne pas s'approprier la chose d'autrui. En d'autres mots, le vol sous toutes ses formes. L'inconduite sexuelle est considéré comme le troisième "peché" chez les bouddhistes. les relations sexuelles dans le mariage ne sont pas interdites, mais il faut comprendre par "inconduite" toute déviance. Le Dalaï Lama rappelait en 1997 que même avec sa femme, l'utilisation de la bouche ou de "l'autre trou" est une inconduite. Il en va de même pour l'homosexualité, qui est interdite par le bouddhisme. La question de la contraception, comme dans la religion chrétienne, a été longuement débatue. Celle ci est admise aujourdhui dans la mesure où elle est utilisée de manière raisonnable. On considère chez les bouddhistes qu'une IST ou une grossesse non désirée est une souffrance qui justifie l'utilisation de moyens contraceptifs. Les deux dernière règles imposées par la religion bouddhiste sont celle de parler correctement, et de s'abstenir de consommer toute substance propre à altérer la clarté de l'esprit. Autrement dit éviter toute vulgarité ou toute parole blessante, et ne pas boire d'alcool ou consommer de drogue (en plus c'est illégal). Le peché selon Taisen Deshimaru Lors d'un entretien, la question du peché fut posée au maitre Zen Taisen Deshimaru, fondateur du bouddhisme Zen. Pour lui, il n'y a pas de peché. Le peché est dans le karma. En ce sens, il précise que l'enfant nait pur, exempt de tout peché lorsqu'il est dans le ventre de sa mère. Mais le karma dont il hérite, immanquablement chargé de quelque mauvaise action effectuée dans une vie précédente, fera qu'il sera plus ou moins enclin à les reproduire. Le combat de sa vie sera de résister à commettre ces actions pour purifier son karma. Ce faisant, il pourra avec une pratique régulière et sérieuse du bouddhisme et de la méditation, prétendre au Nirvana, et à sa sortie du cycle des réincarnations dont il est le prisonnier.

Comment le bouddhisme est-il enseigné ?

Le bouddhisme est la principale religion du Tibet. Il s'est peu à peu répandu en asie au point de devenir la troisième religion pratiquée en Chine et au Japon, avec le taoisme, le confucianisme et le shintoisme. Sa pratique est très présente en France et en Europe où son enseignement se fait par le biais d'instituts relais de la parole de Bouddha. Le bouddhisme, une démarche personnelle avant tout. On n'est pas bouddhiste de naissance. Devenir bouddhiste est un choix personnel, et l'acquisition de ses principes directeurs et de ses valeurs est une démarche que la personne se doit de faire d'elle même. A la fois philosophie et religion, le bouddhisme requiert de ses pratiquant une volonté de se former et d'apprendre. Après s'être familiarisé avec les principes bouddhistes et ses termes, par le biais d'un enseignement dispensé en institut au besoin, la pratique et la continuité de l'apprentissage peut se faire seul. De nombreux ouvrages permettent d'approfondir ses connaissances, et une multitude de contes bouddhistes, parfois appelés Koans au Japon, viendront stimuler l'intellect du pratiquant par des mises en situation et des reflexions profondes. les prières bouddhistes sont aussi une question de volonté personnelle, car aucune n'est ici obligatoire. Apprendre quelques mantras et les réciter au moment et dans le lieu propice relève de l'intimité du pratiquant, même si la participation à des cérémonies organisées est toujours possible, comme dans toute religion. L'enseignement bouddhiste en France On recense un million de bouddhistes en France. L'union bouddhiste de France a été créee en 1986 pour fédérer les différentes associations bouddhistes de France, qui ont la forme d'associations cultuelles loi de 1901. Ces associations, très nombreuses en France se chargent de rassembler les pratiquants et de transmettre et partager les valeurs de Bouddha. Il existe aussi des instituts d'études bouddhiques, dont certains ont le privilège, certaines années, de recevoir le Dalaï Lama pour un moment d'échange. Des stages d'initiation et d'apprentissage sont régulièrement organisés à travers la France, voire jusqu'en asie pour permettre aux pratiquants d'approfondir leur foi. L' enseignement bouddhiste en asie L'asie, et plus particulièrement le Tibet, est le berceau du bouddhisme. Le Dalaï Lama, réincarnation du Bodhisatva de la compassion, est reconnu comme le chef spirituel et temporel du Tibet. A ce titre il fait office de guide de la religion bouddhiste et est installé au Potala, son palais dans la ville de Lhassa au Tibet. Là bas l'enseignement du bouddhisme se fait dès le plus jeune âge car c'est une philosophie de vie en même temps qu'une religion culturelle profondément ancrée. De nombreuses écoles et temples permettent aux élèves et pratiquants de s'initier et d'approfondir leurs connaissances des préceptes de Bouddha. Une grande variété d'écoles et de pratiques Il existe différentes écoles de bouddhisme, dont certaines sont nées au Japon. Le Bouddhisme Zen , le plus médiatisé grâce à sa démocratisation par Taisen Deshimaru, qui prône en plus des préceptes habituels, un apprentissage de la respiration et la méditation dans une position assise appelée Zazen. Des nombreux stages sont organisés au Japon et en France pour découvrir cette pratique, encore une fois par le biais d'associations cultuelles fédérées par l'union bouddhiste de France. De nombreuses écoles existent, pour beaucoup méconnues. Attention toutefois, certaines, comme dans de nombreuses religions, ont fait l'objet de dérives sectaires, d'où l'importance pour le pratiquant en devenir, de bien se renseigner auprès d'un institut officiel.